Tempête à Plouganec’h est un projet de long-métrage dont voici le résumé:
Au large des côtes bretonnes, un groupe de jeunes gens de la banlieue parisienne s’échoue sur l’île oubliée de Plouganec’h, peuplée d’une poignée d’habitants grabataires et de terribles korrigans.
À l’aide d’une potion aux effets amnésiques, les vieux insulaires transforment les jeunes en d’authentiques plouganais.
Persuadés d’être sur l’île depuis toujours et entièrement dévoués aux anciens, ils deviennent marin pêcheur, gardien de phare, cantonnier, serveuse à l’auberge, ouvrier de la sardinerie.
Un an après leur arrivée, l’un d’eux revient à lui…
Participez à la production
d’un film de genre
Tempête à Plouganec’h
Genèse du projet
À l’origine : un groupe de jeunes de Seine-Saint-Denis. Nous rencontrons Pierre, Ziad, Jérémie et leur bande d’amis en 2012 – ils ont alors 13 ans (ils en ont 25 aujourd’hui) – au cours d’ateliers cinéma que l’association ACTION ! réalise dans leur quartier à Montreuil.
En 2015, sur fond de COP21, nous imaginons C’est Chaud ! une fiction délirante qui regarde le réchauffement climatique depuis ses angles morts : les jeunes et la banlieue. Encadrés par David Jungman et Damien Froidevaux qui supervisent le scénario et la réalisation, les adolescents assurent tous les rôles, devant et derrière la caméra. Diffusée via les réseaux sociaux, la série, portée par un scénario déjanté et des acteurs charismatiques, connaît un enthousiasmant succès critique, de Télérama au Parisien en passant par le Monde, Grazia ou France Culture, plébiscitée également dans des festivals de cinéma.
Au fil de nos échanges, nous constatons que ces adolescents n’ont pour ainsi dire jamais quitté leur quartier, et n’ont qu’une vague idée du reste de la France.

Extrait vidéo: à l’époque du lancement du projet « C’est chaud ! » en 2015, alors que les participants de l’atelier sont encore au lycée, nous réalisons le documentaire « Mer Grise, oiseau blanc » qui constitue la genèse de Tempête à Plouganec’h.

Une nouvelle image s’impose alors, une image manquante dans nos imaginaires et que l’on voulait voir exister : Pierre, Ziad, Jérémie et les autres « banlieusards » incarnant de purs insulaires bretons sur un caillou abandonné au large des côtes. Après la parole inattendue de C’est Chaud ! nous projetons une image inédite. Tempête à Plouganec’h part de cette idée forte, de cette volonté de rencontre entre ces deux univers. Débute alors avec nos comédiens l’écriture d’un projet plus ambitieux.
Le projet a été soutenu dans ce processus au long cours par le CNC (Centre National du Cinéma), France Télévision, la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs d’Art Dramatique), SoFilm, et a suscité l’intérêt de Canal+ et de WildBunch (distributeur de films). Au fil de l’écriture, Tempête à Plouganec’h évolue, devient plus ambitieux, passant de série à long-métrage. Mais les démarches de production s’annoncent encore longues pour trouver les financements, et l’implication ainsi que la disponibilité des comédiens non professionnels imposent de tourner rapidement. Il faut lancer le projet sans attendre.
Les auteurs se tournent alors vers l’association ACTION ! , qui porte toujours leurs projets d’ateliers cinéma. Il est décidé de lancer le projet sous l’égide du bénévolat, avec des financements participatifs. Il y aura donc moins d’argent, mais assurément plus de liberté pour faire de Tempête à Plouganec’h un lieu de rencontres, d’échanges et de création. C’est un retour aux sources et à l’esprit initial du projet, qui ne perd rien de ses ambitions artistiques, bien au contraire, tout en renforçant son assise collaborative.

QUE DÉFENDONS-NOUS
A TRAVERS CE FILM ?
Tempête à Plouganec’h est résolument un film de genre, qui s’inscrit dans la lignée de Grave de Julia Ducournau, Le Règne animal de Thomas Cailley, Teddy de Ludovic Boukherma ou plus récemment Vermines de Sébastien Vaniček. Côté américain, il s’inspire de gestes cinématographiques comme Invasion Los Angeles de John Carpenter ou Get Out de Jordan Peele. Des films qui font un pas de côté vis-à-vis du réel pour mieux nous y confronter.
Car Tempête à Plouganec’h se déploie également sur plusieurs niveaux de lecture : une fiction jouissive qui fonce à tombeau ouvert à travers les genres – thriller, comédie, épouvante, escape et buddy movie… – et une satire sociale et politique, qui interroge la notion d’identité nationale, entre ouverture et repli sur soi.
« Quand on est français, on l’est à 100%, à l’exclusion de toute autre origine », disait un ancien président de la République française. C’est ce programme que les insulaires plouganais mettent littéralement en pratique : ils veulent des entrants corvéables et sans histoire(s). Mais les « authentiques » villageois, les vieux de l’île, apprendront à leurs dépens que la mémoire ne s’efface pas si facilement… Sont-ils d’ailleurs bien certains de leur propre origine ? Et l’entre-soi ne serait-il pas synonyme de dégénérescence ?
Le choix de la Bretagne, en plus de fournir au film des décors riches et une mythologie foisonnante, permet un parallèle entre les atteintes qu’a pu mener l’État contre la langue et la culture bretonne, et ce que les vieux plouganais font subir aux arrivants. Dès lors, dans Tempête à Plouganec’h, face à des insulaires campant ici le rôle des tenants d’une assimilation totale, les jeunes plouganais sont ceux par qui une possible résolution arrive : retrouver histoire et culture pour enrichir l’expérience de la vie commune.

POURQUOI
ET COMMENT
PRODUIRE CE FILM
EN DEHORS DES CIRCUITS CLASSIQUES ?
En nous éloignant des systèmes de production classiques, nous voulons plus de liberté et de créativité, plus de temps, en créant une synergie tournée vers un seul but : faire collectivement le film dont nous rêvons.
Dès l’écriture
David et Damien, les deux auteurs, ont développé le scénario entre écriture “à la table” et “au plateau” avec les comédiens par des exercices d’improvisations afin d’éprouver et d’affiner les personnages, les dialogues et le récit.
Ce travail se poursuit dès à présent en Bretagne, avec ceux qui incarneront les vieux insulaires afin de poursuivre cette écriture plurielle.
C’est un projet collectif, qui s’inscrit dans un territoire, impliquant au maximum celles et ceux qui y vivent.
Puis au tournage
Tempête à Plouganec’h sera réalisé avec une équipe réduite à l’essentiel composée de techniciens professionnels acceptant de jouer le jeu du bénévolat, tous enthousiastes à l’idée de faire un film autrement.
Sur place, nous avons également rencontré un collectif de bricoleurs de génie, une association qui pourra loger une partie de l’équipe, des peintres, des couturières, des amateurs de bateau, des danseurs et musiciens traditionnels…
Armés d’une solide équipe et de nombreux soutiens locaux, le projet collectif prend forme.
En réalisant le film dans les décors majestueux du Finistère Nord, autour de Plounéour-Brignogan-Plages et Kerlouan sur la côte des Légendes, caméra à l’épaule et en lumière naturelle, nous travaillerons une image aussi rugueuse que les paysages de l’île de Plouganec’h, battus par la pluie et les vents.
Outre les repérages, deux semaines de tournage sont programmées d’ici la fin de l’année 2024.
Suivront une semaine à l’été et deux dernières semaines à l’automne 2025.
Manquent juste des financements pour lancer les tournages…

Et à la production
Produit dans le circuit classique, le devis d’un film de long-métrage à petit budget oscille entre 600 000 et 1 000 000 d’euros.
Ce coût est constitué principalement par le scénario, les salaires de l’équipe (auteurs, réalisateurs, comédiens, techniciens et producteurs) et le matériel. Par le don du travail de chacun, le soutien de nos partenaires et des associations locales, nous avons d’ores et déjà réunis 90% de notre budget.
Mais il nous manque les 10% restants, indispensables pour lancer le tournage.
D’où le lancement d’une campagne de souscription.
Les fonds récoltés serviront principalement à assurer la logistique du film : transporter, loger et nourrir l’équipe, et financer tout ce que nous n’aurons pas pu trouver gratuitement.
Nous estimons à 70 000 € la somme totale restant à réunir.
La campagne de dons sera hébergée par la plateforme HelloAsso, soutenue par un site internet et des comptes sur les réseaux sociaux.
Au-delà du grand public, nous démarcherons des mécènes particuliers, des fondations et des entreprises.
- Financement acquis 90%

POURQUOI EMBARQUER
VERS « Plouganec’h » ?
PARTICIPER À L’AVENTURE DE TEMPÊTE À PLOUgANEC’h EN FINANÇANT LE PROJET, QUEL QUE SOIT LE MONTANT DE VOTRE DON, C’EST PARTICIPER À UNE AVENTURE COLLECTIVE ET…
Avoir un impact culturel et social :
• Permettre la rencontre de populations éloignées géographiquement et socialement, favoriser des échanges.
• Soutenir un film traitant de sujets sociaux et politiques, résonnant très fortement aujourd’hui les discriminations, le concept d’« identité nationale », l’immigration et le vivre ensemble.
Soutenir la création et l’innovation:
• Aider un projet créatif et innovant à voir le jour.
• Avoir l’opportunité de contribuer directement à la réalisation d’un film.
• Permettre à des réalisateurs indépendants de réaliser leur vision artistique sans les contraintes imposées par une production « classique »
Expérimenter, apprendre, participer activement
• intégrer une communauté de souscripteurs, tous producteurs du film a leur echelle, reunis autour d’enjeux artistiques, culturels et sociaux
• Apprendre davantage sur le processus de production cinématographique. Les souscripteurs seront régulièrement tenus informés de l’avancement du projet: écriture, repérages, casting, décors, répétitions, tournage, montage, post-production.

ET APRÈS ?
Nous croyons énormément au potentiel du film en France et à l’international.
Notre ambition est, comme notre enthousiasme, démesurée.
Nous souhaitons que le film soit vu le plus largement possible, d’abord en festivals puis en salles de cinéma, et que le vent furieux de notre tempête fasse chavirer un large public cinéphile et populaire.
En cas de vente du film, les bénéfices iront à l’association qui pourra développer de nouveaux projets, tout aussi ambitieux.
Les porteurs du projet
L’ASSOCIATION ACTION !
ACTION! propose depuis plus de 20 ans des ateliers de
réalisation principalement auprès d’adolescents et de jeunes
adultes issus des quartiers populaires et/ou de migrants.
Elle a pour but principal de favoriser l’expression personnelle et
collective à travers l’apprentissage du langage
cinématographique, avec toujours l’exigence de développer les
compétences par la mise en pratique immédiate.
PARTENAIRES TECHNIQUES
>> entre2prises, Ça tourne, Label Vidéo et Prova films
Ces sociétés de production et associations apporteront
gracieusement leurs moyens techniques (caméra, lumière, son,
salle de montage) et leur expertise dans la production de films.
ASSOCIATIONS ET PARTENAIRES LOCAUX
En quelques mois, les associations et partenaires locaux se sont investis avec enthousiasme dans le projet, en apportant hébergements, costumes, décors, accessoires, locaux, autorisations, savoir-faire, comédiens, conseils et bonne humeur, parmi eux…
L’association Beva Er Vro, Plounéour-Brignogan-Plages
Le gang des lavoirs, Plounéour-Brignogan-Plages
L’association Ar Vro Bagan, Plounéour-Brignogan-Plages
L’association Villages d’auteurs, Plounéour-Brignogan-Plages
Le Groupe Ouest
Le cercle celtique Avel Dro Gwiseni, Guissény
Le cercle Guis Ar Folgoat, Le Folgoët
L’association Ar Soudarded, Guissény
Les Scouts et Guides de France, groupe Landerneau / St Houardon
Le BTS Audiovisuel de Lesneven
La ville de Plounéour-Brignogan-plages
La ville de Kerlouan
Le conservatoire du littoral
Office de Tourisme de la Côte des légendes
La maison des dunes de Keremma
Le service des Phares et balises
LES INITATEURS
DU PROJET
Damien Froidevaux
Damien Froidevaux est réalisateur, chef opérateur et producte principalement de films documentaires. Il cofonde en 2000 société de production e2p/entreprises, avec laquelle collabore très régulièrement. Il a produit une quinzaine o documentaires et courts métrages de fiction pour les chaine nationales françaises. Il a signé l’image d’une vingtaine de film documentaires.
Il réalise deux long-métrages documentaires : Printemps (2003) et La Mort du dieu serpent (2014). Doublement primé à Locarno, ce dernier est par la suite présenté dans de grands festivals de documentaires en France et à l’étranger.
Damien Froidevaux coréalise ensuite la websérie C’est chaud ! en 2016 avec David Jungman et un groupe d’adolescents de Montreuil, une comédie fantastique sur le climat vu par les habitants des quartiers populaires.
En 2017, Retour à Genoa City de Benoit Grimalt, qu’il a produit et monte, remporte le prix du court métrage à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes.

il a récemment produit et signé l’image de Qui est là ? (2020), réalisé par Souad Kettani, sélectionné notamment au festival
Cinéma du réel à Paris.
Depuis une vingtaine d’années, Damien Froidevaux anime des ateliers vidéo et des ciné-clubs dans les centres sociaux. intervient également auprès d’universités et d’écoles de cinéma dont la Fémis, l’ESEC à Paris et l’ECAL à Lausanne.
Il réalise actuellement pour Arte, Silence on ferme, un moyen-métrage mêlant documentaire et fiction.
David Jungman
David Jungman est réalisateur, scénariste et monteur. Il co-fonde en 2000 la société de production e2p/entreprises, avec laquelle il collabore très régulièrement.
En tant que monteur, il travaille sur de nombreux films documentaires de création, dont La Mort du dieu serpent de Damien Froidevaux, Avec Dédé de Christian Rouaud et La Mort de la Gazelle de Jérémie Reichenbach etc.. ainsi que des films courts de fiction. Il s’investit en parallèle dans l’écriture et la réalisation de courts-métrages et d’une web-série (Pleuville avec Kelly Rivière).
Depuis une quinzaine d’années, il anime des ateliers vidéo avec des adolescents des quartiers populaires, aboutissant notamment à la réalisation de la web série, C’est chaud !. il dirige en 2017 un atelier de réalisation à l’école d’ingénieurs Telecom Paris Tech, dont le film qui en est issu obtient leprix de cartographie des controverses à l’école Science Po Paris.
Depuis 2019, il encadre les stages de montage des étudiants en licence à l’Université Paris 8.
Pour participer à la production de Tempête à Plouganec’h et contribuer à cette aventure collective, c’est ici !
Nous acceptons tous les dons avec gratitude, sachant que chaque personne donne à sa mesure. Nous proposons des contreparties égalitaires, en cohérence avec l’esprit du projet.
- des nouvelles de l’avancement du film
- nos remerciements au générique
- l’invitation à une projection ou l’envoi d’un lien pour voir le film
L’actu du moment
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